Pourquoi es tu devenue architecte

« Ce qui m’a motivé pour étudier l’architecture c’est l’amplitude des connaissances qui touchent à plein de registres, à la créativité, à la rigueur, à l’art, à la technique, à la science, à la sociologie. »

A quel âge tu as pris ta décision

« J’ai eu le déclic dès le collège, j’étais une assez bonne élève mais j’aimais aussi dessiner et peindre. A un moment donné j’ai même hésité entre l’architecture et l’archéologie. J’ai commencé mon cursus à l’école d’architecture Paris Val de Seine à Charenton Le Pont, j’y ai étudié deux ans, ensuite je suis allé une année En Erasmus en Angleterre, cette année a été très instructive notamment au niveau pédagogique, par exemple avant de concevoir un projet, en l’occurrence un centre de yoga, on passait beaucoup de temps à vivre des bâtiments existants quitte à y pratiquer des activités, alors qu’en France on dessine très rapidement dès le projet énoncé. J’ai fini ma formation à l’école nationale d’architecture de Nantes. »

Qu’est-ce qui te définit

« Je suis très sensible à la lumière, et principalement la lumière naturelle qui permet de dessiner le vide et le plein, à l’image du travail d’Alvaro Siza ou de Tadao Ando. Pour les matériaux il n’y en a pas un que j’utilise plus qu’un autre, même si on essaye de proposer des matériaux écologiques, biosourcés. La gageure c’est que l’architecture contemporaine soit intégrée, qu’elle fasse sens, et qu’elle corresponde à un usage au quotidien tout en respectant le bâti ancien. Il en résulte une architecture soignée, lisible, où l’écriture contemporaine met en valeur l’histoire du lieu. »